Sur le web : Puymoyen : le pick-up 6 roues de Guy Rougier fait la Une de « R5 Magazine »

Notre équipe vient de prendre connaissance de cet encart sur la thématique « l’automobile ». Avec régal nous vous en révélons le principal ici.

Son titre séduisant (Puymoyen : le pick-up 6 roues de Guy Rougier fait la Une de « R5 Magazine ») est parlant.

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La fiabilité est par conséquent éminente concernant ce post.

Les clients de la carrosserie Rougier à Puymoyen ont l’habitude de voir ce prototype. Il est l’œuvre de Guy Rougier. « Je voulais montrer qu’il existait encore des carrossiers qui savent travailler », raconte le retraité. Nous sommes en 1980. Et l’homme de l’art décide de s’attaquer à la voiture la plus populaire, la R5.

Il rallonge le châssis de 80 cm, remplace la calandre pour mettre des phares d’Alfa Sud Sprint, coupe la carrosserie en deux pour dégager la plateforme du pick-up. « Pour la lunette arrière, j’ai pris un pare-brise de 2 CV. » Et pour régler les contraintes mécaniques liées à l’installation d’un second essieu, il prend conseil auprès de son voisin de l’époque, un garagiste Renault.

Validation des ingénieurs des Mines

« On a travaillé aussi avec les ingénieurs des Mines pour pouvoir l’homologuer. » Sur la carte grise, en face de la marque de la voiture, il y a inscrit « Rougier ». Seul et unique modèle de ce constructeur éphémère et charentais. « Renault m’avait demandé d’enlever toutes les références à la marque, tous les logos, dans la mesure où il ne pouvait pas fournir de pièces détachées sur ce modèle », sourit le retraité.

Renault m’avait demandé d’enlever toutes les références à la marque, tous les logos.

À l’époque, il choisit de faire un pick-up pour s’en servir comme utilitaire pour son entreprise de carrosserie. « J’avais même prévu une trappe qui permettait, en rabattant le siège passager, de loger des pièces de grande longueur », précise-t-il. « Il m’a fallu 240 heures de travail pour tout fabriquer. »

Aujourd’hui encore, elle témoigne du savoir-faire du carrossier. Et malgré ses 42 ans au compteur, elle n’a pas une ride sur le capot. Le moteur 1 300 est d’origine. « Il doit avoir 80.000 km, je roule très peu avec. J’ai fait le Rallye des Remparts il y a trois ans, j’avais fait aussi le Rallye du SCA il y a quelques années. »

Crash test

À chaque sortie, l’originale R5 attire les regards. Et si elle se montre d’une agilité terrible sur la route, son créateur confie que pour les manœuvres, « le double essieu, ce n’est pas très pratique ». D’autant qu’elle n’a aucune des assistances qui équipent aujourd’hui toutes les voitures modernes.

Depuis, le constructeur Guy Rougier n’a jamais sorti d’autre modèle. « J’ai eu beaucoup d’envies, mais je n’avais plus le temps, ma priorité, c’étaient mes clients. » Et même si aujourd’hui, son statut de retraité pourrait lui laisser le loisir de se relancer dans une aventure comme celle-ci, « ce ne serait plus possible. Pour homologuer une voiture aujourd’hui, il faut lui faire subir un crash-test. » Ce qui l’obligerait à en construire deux.

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