Voilà qui va vous séduire : Un nouvel encart que nous venons de voir sur le web et que nous vous proposons ci-dessous. Le thème est « l’automobile ».
Le titre troublant (Ariège : ivre, sous stupéfiants et en excès de vitesse, il ne s’arrête pas au contrôle de gendarmerie) synthétise tout le papier.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.
La confiance est de ce fait marquante concernant ce papier.
La date d’édition est 2022-10-29 00:01:00.
Un homme de 37 ans a été condamné par le tribunal judiciaire de Foix à douze mois de prison dont neuf ferme pour avoir esquivé un contrôle routier de gendarmerie, le 13 octobre à Varilhes, en Ariège. Il était ivre, sous stupéfiants et roulait en excès de vitesse.
« Si je parle aujourd’hui, c’est grâce à ma camarade qui m’a sauvé la vie. J’ai failli ne pas avoir la chance de rentrer chez moi. » Le témoignage d’une gendarme a saisi d’émotion le palais de justice de Foix, en Ariège, vendredi 28 octobre 2022. La militaire a eu du mal à retenir ses larmes au moment d’évoquer la soirée du 13 octobre 2022 où selon son propre aveu, elle s’est « vue mourir ».
Vers 20h15, ce jeudi-là, elle accomplit sa mission en participant à un contrôle peu avant l’entrée de la commune de Varilhes, avec de nombreux collègues. Avec sa binôme, partie civile à l’audience, elles entendent le moteur d’un véhicule qui semble rouler à grande vitesse. « Nous nous sommes donc avancées d’un mètre sur la chaussée et avons accompli nos gestes habituels pour demander au conducteur de s’arrêter, complète la coéquipière. On a réitéré cela une dizaine de fois. » Mais l’automobiliste ne ralentit pas.
« Si ma camarade ne m’avait pas attrapée par le cou… »
« Si ma camarade ne m’avait pas attrapée par le cou et fait valser vers le bas-côté, je ne serais plus là », explique la première des deux à s’exprimer, encore marquée. Les deux compères parviennent à déchiffrer un bout de la plaque d’immatriculation et déceler la marque du véhicule : une puissante Jaguar. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que quelques hectomètres en amont, la voiture de sport a été remarquée par des collègues qui, eux aussi, estiment qu’elle est en excès de vitesse. « J’étais à 100 km/h environ », reconnaît le prévenu, sur une route limitée à 70. Finalement, les gendarmes parviennent à intercepter un peu plus loin le fuyard qui s’est arrêté sur le bord de la chaussée.
Lors de l’audience, le mis en cause a répondu aux questions de la présidente du tribunal Sun-Yung Lazare, droit comme un I, mains dans le dos. « Je suis vraiment désolé pour les deux agents de les avoir mises en danger. Je pensais que c’était une voiture qui freinait et qui s’arrêtait, je n’ai pas compris que c’était un contrôle de gendarmerie. J’étais simplement content d’essayer cette voiture qui appartenait à un proche et que je devais acheter pour 1500 euros, à condition d’effectuer des réparations pour la faire rouler. Je m’en veux encore d’avoir fait ça », assure-t-il.
0,45 mg/L d’air expiré d’alcool, deux joints fumés le jour même
Il peut aussi s’en vouloir d’avoir consommé de l’alcool et des stupéfiants. Lors de sa garde à vue, il explique avoir bu deux verres de 50 centilitres au Pas de la Case et fumé deux joints dans la journée précédant les faits. « Je n’y avais pas touché depuis longtemps. J’étais stressé, j’étais en arrêt de travail à cause de mon travail », tente-t-il de justifier dans le box. L’éthylomètre affiche un taux de 0,45 mg/L d’air exprimé, soit juste au-dessus du taux délictuel (0,4 mg/L).
Juste avant ses réquisitions, une phrase prononcée par le prévenu – « Je n’avais pas l’impression d’avoir commis de délits » – a fait bondir Amélie Robin, la substitut du procureur de la République : « Vous savez que vous avez bu, que vous avez fumé, que vous êtes en excès de vitesse », a-t-elle contré. Avant d’ajouter : « Il se moque du monde. Il a la possibilité de voir et de reconnaître des gendarmes dans leur habit réglementaire. Je suis convaincue qu’il a vu les gendarmes, il faut donc qu’il comprenne que ce comportement ne sera jamais accepté ! », a lancé Mme Robin.
Un délibéré plus sévère que les réquisitions
Elle requiert douze mois de prison dont trois avec sursis probatoire de 2 ans, une obligation de soin, de travail et d’indemniser les victimes et ne se dit pas opposée à l’exécution sous bracelet électronique des neuf mois ferme. Ce à quoi s’ajoutent une annulation du permis, une interdiction de le passer durant quatre mois, 500 euros d’amende et la confiscation de la voiture employée.
En défense, Me Dedieu ne pouvait qu’abonder sur la culpabilité de son client. « Ma seule ambition est qu’il soit renvoyé chez lui ce soir », a-t-il conclu. Un vœu pieux : le tribunal va plus loin que les réquisitions, prononçant un maintien en détention le temps que la possibilité d’utiliser un bracelet électronique soit validée, une amende de 800 euros dont 400 avec sursis et des dommages et intérêts à hauteur de 1200 euros pour les deux victimes, qui en avaient sollicités 2 500 chacune.
Bibliographie :
À travers l’Inde en automobile/35,Clicker Ici .
L’automobile De Becassine,Ouvrage .
Pour lire en automobile/Comment on meurt aux Colonies/05,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Tribologie/Manifestations du frottement,Le livre .