Je viens de découvrir cet éditorial sur la thématique « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en fournissons l’essentiel dans cette publication.
Le titre (L’avenir radieux promis à Conner Rousseau est-il remis en question?) est parlant.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu pour d’autres articles qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez prendre connaissance de ces informations en toute confiance.
Sachez que la date d’édition est 2023-10-06 05:28:00.
Les excuses de Conner Rousseau, soupçonné de propos racistes, ne sont guère convaincants. L’avenir du président de Vooruit, annoncé brillant, risque de pâtir de ses faux pas.
Les excuses présentées jeudi par Conner Rousseau, qui avait proféré des propos à tendance racistes auprès de policiers, n’ont guère convaincu. Dans les heures qui ont suivi son mea culpa, Zakia Khattabi (Ecolo), Hadja Lahbib (MR), Nadia Naji (Groen) Ahmed Laaouej (PS) ou encore Raoul Hedebouw (PTB) ont réagi amèrement.
En effet, le président de Vooruit n’a pas qualifié de « racistes » ses propos tenus dans un café de Sint-Niklaas début septembre.
Or, c’est bien le fond de ses déclarations, tenues alors qu’il était ivre, qui a lancé le litige. Le détail des paroles n’est pas officiellement connu, mais, selon la presse flamande, il aurait parlé des « bruine mensen » (les « hommes bruns »), en référence aux Roms, incitant les policiers à se servir contre eux de leur matraque « pour leur apprendre le respect« .
« Cela semble révéler une nature profonde. Pour un parti de gauche, c’est embarrassant! »
Une gauche plus à droite
Ce n’est pas la première fois que le président des socialistes flamands démontre de l’hostilité à l’égard de l’immigration. Il avait dit ne pas se sentir chez lui à Molenbeek.
Pour Jean Faniel, directeur général du CRISP, le Centre de recherche et d’information socio-politiques, « cela semble révéler une nature profonde. Pour un parti de gauche, c’est embarrassant! »
« Le SP (ancêtre de Vooruit, NDLR) avait utilisé cette stratégie dans les années 90, quand Johan Vande Lanotte avait pris des mesures restrictives en matière de migration. Cela n’a nullement, au contraire, entravé l’essor du Vlaams Belang », rappelle le directeur du CRISP.
« Avec sa stratégie de communication, Conner Rousseau a fait grimper son parti de 50% dans les sondages. On analyse cela comme un regain de vigueur de la gauche en Flandre. Mais de quelle gauche s’agit-il? D’une gauche qui penche vers le centre, se « droitise »?«
Quelles suites?
Les griefs à l’égard de Conner Rousseau ne se limitent pas à ses propos à tendance racistes. Il a aussi fait interdire la publication de reportages sur le sujet dans la presse et a contacté le bourgmestre et le chef de la police locale concernant les images filmées lors de la soirée en question.
Chez Vooruit, personne n’a intérêt à voir sauter l’homme qui a, enfin, réussi à réveiller le rouge en pays flamand.
Mais l’homme n’est pas ministre. Partenaires et oppositions politiques peuvent le blâmer, c’est à son parti qu’il incombe de lui demander, éventuellement, des comptes. Mais chez Vooruit, on se fait discret. Personne n’y a intérêt à voir sauter l’homme qui a, enfin, réussi à réveiller le rouge en pays flamand.
Bref, « les conséquences politiques vont probablement s’arrêter ici pour Conner Rousseau, dans l’immédiat », estime Jean Faniel. « Mais cet épisode risque de laisser des traces à plus long terme. Rousseau fait partie de ceux qui pouvaient prétendre à un poste de Premier ministre. Or, outre le contenu de ses propos, il a démontré qu’il n’était ni très fiable ni maître de lui-même. Qui en voudra à la tête du pays? Envoyer une telle personnalité représenter la Belgique à l’étranger, ce ne serait pas bon pour notre image…«
Quant aux conséquences judiciaires, il faudra attendre la décision du parquet suite à l’enquête qui a été ouverte. Unia s’est saisi du dossier.
Sanction dans les urnes?
Difficile de dire comment cette séquence va être perçue dans la population. « Une des constantes de l’histoire des Roms, c’est la stigmatisation », rappelle Jean Faniel. Mais qui va défendre cette communauté?
« Je crains que cet épisode ne libère davantage une forme de parole raciste en Flandre. »
« Si Conner Rousseau s’en était pris aux Italiens, aux Turcs ou aux Marocains, la tournure serait sans doute différente. Je ne connais pas de représentant politique de la communauté rom. Et il est frappant de constater que les premiers à réagir sont issus de l’immigration… »
« Je crains que cet épisode ne libère davantage une forme de parole raciste en Flandre », reconnaît Jean Faniel. « Certains risquent de considérer qu’ils pensent la même chose que Conner Rousseau, mais n’ont, eux, pas le droit de le dire. »
Parutions sur un sujet comparable:
À travers l’Inde en automobile/37,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
L’automobile et l’homme,Le livre .
Photographie/Colorimétrie/Généralités sur les couleurs,(la couverture) .
Toutes les voitures de sport 1980-1989,Ouvrage .