On revient sur l’édito : Demain, la 26e Fête de la brebis met tout un terroir à l’honneur

Voici un tout nouvel encart qui va parachever notre revue de presse sur « l’automobile ».

Son titre (Demain, la 26e Fête de la brebis met tout un terroir à l’honneur) est évocateur.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.

Cet éditorial peut en conséquence être pris au sérieux.

L’éditorial a été divulgué à une date notée 2023-06-02 22:16:00.

l’essentiel
Dimanche, de nombreux visiteurs sont attendus pour fêter la brebis, animal roi sur le Réquistanais.

Comme dans toute la moitié sud du département, elles sont inhérentes au paysage. Aux confins de l’Aveyron, Réquista ne déroge pas à la règle. Là-bas, les brebis sont reines, et ce, depuis maintenant plus de 26 ans. Chaque année, au premier dimanche de juin, c’est tout un territoire qui honore son patrimoine lors de la Fête de la brebis « avec un grand B ! », insiste Michel Laurens, président de l’association organisatrice des événements.

« C’est plus encore que la fête de la brebis, c’est celle de tout un territoire et d’une profession », poursuit l’agriculteur. D’autant que l’économie locale est très fortement dépendante de celles que de nombreux appellent affectueusement les fedas. « C’est notre gagne-pain. Dans une zone rurale comme la nôtre, tout gravite autour des bêtes. »

Comme tous les Réquistanais, il se réjouit que l’événement perdure et se soit inscrit comme un immanquable dans l’agenda de nombreux Aveyronnais. « C’est un rendez-vous festif, qui fédère, avec un bel engouement, notamment de la part des jeunes » En tout cas une chose est sûre, ils seront encore nombreux à investir les rues de Réquista ce dimanche 4 juin, notamment lors des deux passages du troupeau de 500 brebis race Lacaune dans les rues de la ville.

« C’est le clou du spectacle », sourit Francine Barthes, animatrice culturelle à la communauté de communes du Réquistanais, qui compte 75 000 têtes de bétail.

Jean Lassalle absent

Ainsi, tout s’annonce sous les meilleurs auspices pour les 200 bénévoles mobilisés en cette journée. « C’est une bonne manière de créer des liens, et nous avons la chance d’avoir une équipe motivée », se réjouit Francine Barthes. Tout, sauf un élément qui compte lors de ce genre de manifestation, le temps. Le ciel pourrait se montrer capricieux, et cela inquiète déjà l’organisation. Bien d’autres animations seront évidemment proposées aux visiteurs, comme les habituels repas aligot-agneau grillé-roquefort, qui ont réuni 2 000 convives l’année passée (lire ci-dessous). Seul bémol, l’absence de Jean Lassalle, annoncé présent au salon du livre, « qui s’est finalement désisté il y a quelques jours », confie l’organisation.

Un programme qui se doit d’être complet et la hauteur de ce que la symbolique représente. Car ce territoire est en quelque sorte La Mecque de la brebis. Réquista est ainsi considéré comme le premier canton moutonnier de France, avec évidemment, le marché aux ovins, avec ses ventes aux enchères, fonctionnement sur le même système que la criée, plutôt prédestinée aux poissons qu’aux brebis. « Cette fête est un moment symbolique qui compte, va en ce sens Michel Laurens. Nous avons à cœur de mettre en lumière notre quotidien, et de faire connaître nos produits. » Ainsi, avant d’accueillir un grand nombre de visiteurs chez lui, c’est certain, l’éleveur ne voudra pas qu’ils repartent déçus de Réquista.

Michel Causse, maire de Réquista

questions

à…

Ce moment est particulièrement important pour le Réquistanais…

Nous avons une vraie identité culturelle et économique fédérée par la brebis. Et c’est cette fête qui la représente le mieux. Nous sommes le premier marché ovin de France avec 50 000 bêtes qui passent par Réquista chaque année. Et puis 63 % des revenus de la communauté de communes proviennent de l’agriculture sous toutes ses formes. Que ce soit pour l’élevage, mais également le commerce qu’il y a autour, avec des entreprises de distribution d’équipement agricole et bien d’autres… Ici, il ne faut pas oublier que nous avons 5 000 habitants pour 75 000 brebis.

Comment définissez-vous cette identité qu’il existe autour de l’élevage ovin ?

Cette fête, qui n’est pas seulement celle de Réquista, mais également celle de l’entièreté du Réquistanais, représente ce que nous sommes. L’élevage ovin représente l’identité de notre territoire. L’agropastoralisme et l’identité culturelle occitane sont des valeurs très fédératrices.

Aujourd’hui, les habitants semblent très fiers et très attachés à cette fête, vous le ressentez ?

Les nouvelles générations ont changé beaucoup de choses aujourd’hui. Avant, il y avait une certaine forme de culpabilité, notamment lorsqu’on se rendait en ville de dire qu’on était agriculteur et qu’on venait de la campagne, cela s’inverse. Il a une vraie fierté d’être éleveur, de participer à l’économie locale, d’œuvrer pour le bien animal et pour l’environnement. C’est à nous en tant qu’élus, d’accompagner ce changement de mentalité.

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